jeudi 23 avril 2015

Le Nouveau combat de Dominique Ouattara: La lutte contre la transmission mère-enfant du Sida, et la promotion du traitement pédiatrique du VIH

Dominique Ouattara Ambassadeur Spécial ONUSIDA
L’Onusida, fer de lance de la lutte contre le Sida, s’est dotée d’importants moyens stratégiques – notamment scientifiques & technologiques, qui malheureusement à eux seuls ne sauraient arrêter la saignée épidémique de ce virus pernicieux, lequel a d’ailleurs déjà bouleversé les habitudes aussi bien culturelles sociales qu’économiques de la société humaine, au point d’en menacer même les fondamentaux, en emportant plus de 35 millions de vie.

Aussi l’Onusida voudrait-elle s’octroyer les meilleurs ressources humaines pour transcrire en réalité tangible et mesurable les acquis de sa mission de transformer les vies affectées, et imposer au virus des ‘‘firebreaks’’contre les nouvelles infections.  
Cette volonté de donner un « coup d’accélérateur » à la riposte pour mettre fin à l’épidémie du Sida à l’horizon 2030, a préconisé la sélection d’individus dont le charisme, l’activisme communautaire et l’engagement total ne souffrent d’aucun doute. Pour un seul et unique objectif : sauver les victimes du SIDA, en particulier les femmes-mères et les enfants. La détermination de cet organe en charge de la pandémie du VIH s’est concrétisée une fois de plus – et à juste titre – par la sélection de Mme Dominique Ouattara qui si elle ne l’avait été, passerait à coup sûr pour une victime collatérale de la lutte, tant ses qualités humaines, humanitaires et son dévouement quotidiens pour l’épanouissement des femmes et le bien-être des enfants sont à sa vie ce que les globules rouges représentent au sang. 

Et le ce choix de Mme Dominique Ouattara, peut-être tardif (en mon sens), mais «objectif », et «éclairé», aux dires du patron de l’Onusida, Michel Sidibé. Il s’est opéré en toute indépendance et en toute transparence, sur fond d’objectivité : «Cette distinction, on l’a voulue non seulement à l’ONUSIDA, je peux vous le dire, mais dans la famille de l’ONUSIDA. Les 11 agences que parraine l’ONUSIDA l’ont voulue et je veux profiter de cette occasion pour annoncer votre nomination au titre d’ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la promotion du traitement pédiatrique du VIH », s’est réjoui Michel Sidibé, par ailleurs secrétaire général adjoint des Nations-Unies. Non pas sans insister sur le pragmatisme et le caractère salvateur de l’action humanitaire  de Mme Ouattara, dont la particularité est son engagement auprès des femmes et des enfants en situations difficiles. Pour donner tout son sens à ces panégyriques, Miche Sidibé a félicité et encouragé Mme Dominique Ouattara en lui remettant l’Award de l’Onusida. 
Toute heureuse, Mme Ouattara, dans un ensemble tailleur rouge bordeaux a traduit devant un parterre de personnalités onusiennes et du monde humanitaire cette symbolique de sa passion, mais surtout e son combat, et de sa détermination persévérante, en mettant en exergue les raisons de sa dévotion pour la prévention de la transmission mère-enfant et du traitement pédiatrique du Sida. 

« Voici pourquoi je m’engage contre le SIDA …pédiatrique    
Il convient de rappeler que la situation en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH et, de la prise en charge du SIDA pédiatrique demeure fort préoccupante dans nos Pays », s’est indignée Mme Ouattara.
Et de poursuivre, «Selon les données de l’ONUSIDA, en 2013, seuls 22% des enfants de 0 à 14 ans infectés par le VIH ont reçu un traitement.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, notre Pays figure encore sur la liste des Pays les plus touchés par le VIH en matière de transmission du SIDA, de la mère à l’enfant.
Dominique Ouattara regrette surtout qu’«…en dépit des avancées stratégiques importantes, notamment l’adoption en 2012 du Plan National d’Elimination de la Transmission Mère-Enfant par le Gouvernement ivoirien et de sa mise en œuvre, la PTME reste encore un maillon faible en Côte d’Ivoire.
Selon les estimations de l’ONUSIDA, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant en Côte d’Ivoire, était de 23% en 2013 malgré la baisse générale de la prévalence.
Cette situation nous interpelle. C’est pourquoi, j’ai accepté l’honneur et la charge que m’a conférée le Système des Nations Unies en me nommant Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA, pour l’Elimination de la Transmission mère-enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique. Et ce parce qu’elle regorge de nombreux atouts. 

Dominique Ouattara, un Joker dans le système onusien contre le SIDA  
Tout le monde lui reconnait son humilité. Mais surtout son pragmatisme. Et elle en a d’ailleurs fait l’écho. En effet, du haut du pupitre de la 14ème assemblée générale de l'OPDAS, devant un parterre de personnalités de l’Onusida et du monde humanitaire, toutes engagées contre la pandémie a laissé parler, comme à son habitude son cœur  : «C’est une responsabilité dont je ne saurais m’acquitter toute seule mes chères sœurs, c’est pourquoi, je saisis l’opportunité de cette tribune pour solliciter votre accompagnement, vos expériences et vos engagements respectifs, pour relever ensemble ce défi dans notre continent.
A cet effet, je serais heureuse d’échanger avec vous pour un partage fructueux d’expériences. Je serais également très honorée de vous recevoir à Abidjan, ou de venir vous voir dans nos Pays respectifs afin qu’ensemble nous réfléchissions aux actions à mettre en œuvre pour l’élimination   de la transmission mère-enfant du VIH et la promotion du traitement pédiatrique. ». Ne dit-on pas que deux cordes se rompent plus difficilement qu’une seule. Après ce baume, Mme Ouattara donne la preuve à tous que le système des nations unies contre le Sida ne s’est pas trompé en portant sur elle son choix, pour être Ambassadeur Spécial Onusida. Sur le champ, elle lance un vibrant appel, à tous ceux qui ont une part de responsabilité communautaire dans la recherche de solution contre le Sida, et démontre qu’elle a pris toute la mesure de la responsabilité de cette grande distinction :
«A la faveur de cette rencontre, je voudrais lancer un appel pressant à nos gouvernements et à tous les partenaires de la lutte contre le SIDA. 
En effet, il nous incombe, plus que jamais d’assurer la mise à disposition du traitement Anti Rétroviral adapté à l’enfant dans chacun de nos Pays car, aujourd’hui, il n’existe pas de traitement ARV pédiatrique dans la plupart des Pays Africains et nos médecins sont donc obligés d’adapter le traitement des adultes aux enfants malades.
Mes chères sœurs j’ai la ferme conviction que la mise en commun de nos efforts, tant en matière de lutte contre le SIDA qu’en faveur de l’autonomisation des femmes, portera ses fruits pour une Afrique sans SIDA d’ici 2030.
Outre ce savoir communiquer et sa capacité de rallier les décideurs à son combat humanitaire, la First Lady ivoirienne s’est acquise de haute lutte une renommée d’activisme communautaire sans précédent en Afrique, voir dans le monde. Dans sa gibécière, Dominique Ouattara a à son actif d’importantes réalisations qui font d’elle une militante humanitaire aux atouts indéniablement capables d’insuffler une nouvelle dynamique à la lutte contre la transmission mère-enfant du Sida et à la promotion du traitement pédiatrique du Sida. De manière à concrétiser l’espoir d’un monde sans Sida d’ici à 2030. 

Déjà, une stratégie triptyque nommée Children Of Africa, FAFCI & Hôpital Mère-Enfant de Bingerville 
Pour vaincre le Sida, rendre les femmes autonomes et assurer un bien être au couple mère-enfant, Mme Ouattara n’a que faire des bric-à-brac de petits théoriciens. Elle s’y met corps et âme. Sur le terrain, où elle prend toujours le pull de la réalité, en touchant du doigt le quotidien des populations. Et ce, depuis bientôt plus de deux décennies. Avec Children Of Africa, dont elle est la présidente-fondatrice, Dominique Ouattara a posé le socle d’une lutte victorieuse en faveur des femmes et des enfants démuni(e)s, défavorisé(e)s et/ou en situation difficiles. Il ne se passe de mois qu’elle ne soit trouvée sur le terrain, bravant tantôt la canicule, ou la poussière à l’intérieur des quatre coins du pays en passant par le centre, parfois les pluies diluviennes dans les bourgades ou les quartiers précaires d’Abidjan la capitale économique ivoirienne. Grâce à Children Of Africa, elle a aussi étendu son secours humanitaire à plus d’une dizaine de pays sur le continent africain. D’Abidjan, à Bangui en passant par Conakry, Dakar Bamako, Ouagadougou, etc, Children Of Africa a fait bien des heureux pour qui la vie n’avait plus de sens.
Devenue, Première Dame de Côte d’Ivoire, suite à l’élection de son « cher et tendre époux», « le président Alassane Ouattara» « Dodo » pour des intimes, a renforcé sa politique antisida par une une stratégique à la fois pragmatique et que rationnelle. Elle crée le Fonds d’Appui aux femmes de Côte d’Ivoire, dont l’objectif saute à l’œil, oui, même aux yeux de l’aveugle ! : rendre les femmes autonomes, en leur donnant libre accès à des fonds permettant de renforcer leurs activités ou d’en créer mais qui soient génératrices de revenus. A ce jour, plus d’un milliard de Francs CFA ont été mis à la disposition des femmes dans toutes les régions du pays. 
Outre le FAFCI sur lequel elle veuille personnellement, comme à son habitude quand elle se lance dans un projet, la première dame de Côte d’Ivoire s’est engagée en 2012 à mettre à la disposition de la mère et de l’enfant un complexe hospitalier ultra moderne caractérisé par les standards internationaux innovants, afin de traiter, mais surtout vaincre la transmission mère-enfant du VIH, tout en faisant la promotion du traitement pédiatrique un des principaux axes de son combat en faveur des enfants, du bien-être et de la dignité de la femme.  
C’est donc à juste titre qu’elle dira, que « Toutes actions engagées contre la transmission mère-enfant du VIH/SIDA en Côte d’Ivoire, en Afrique ou dans le monde trouveront auprès de moi un écho favorable ; c’est un combat auquel je me suis engagée et je m’y tiendrai jusqu’à ce que nous puissions offrir à nos enfants, une enfance sans SIDA". 
Pour preuve l’Hôpital Mère-enfant de Bingerville dont les populations Abidjanaises se vantent déjà du caractère impérial et humanitaire, est déjà totalement sorti de terre. Il ne reste plus que quelques travaux de finition. Parallèlement à cela, elle s’est aussi déjà donné les moyens de l’équiper d’un plateau médical de niveau High-Tech. Il ne reste donc plus que quelques mois pour le mettre en service. Quoi qu’il en soit, les premiers patients y seront accueillis avant la fin de l’année 2015, par une équipe médicale hautement qualifiée et soigneusement sélectionnée, pour le grand bonheur des populations de toute la sous-région qui en sont les premiers bénéficiaires. 
L’action humanitaire de Dominique Ouattara remonte aux années de la crise économique ivoirienne. 
Akwaba !, Mme l’Ambassadeur Spécial ONUSIDA

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