Les histoires, même les plus immémoriales nous apprennent que le meilleur rempart des grands hommes qui firent date dans le monde, sont leurs femmes à qui ils doivent leurs succès. Mais malheureusement dans certains cas, les échecs sont des plus retentissants.
Et comme il est si bien dit sous nos tropiques, « derrière un grand homme (ou à côté c’est selon) se cache une femme d’exception », la conseillère des périodes les plus difficiles, le soutien indéfectible de chaque instant et par-dessus tout, la travailleuse acharnée dans la totale discrétion.
Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire, est sans nul doute pour le pays, la réincarnation de la quintessence de l’humanité féminine, alliant aisément les qualités de femme de premier rôle à travers la fondation caritative qu’elle dirige « Children of Africa », la fonction de Première Dame loin des querelles politiques nationales mais au front sur les questions sociales et enfin, le soutien de toutes circonstances accordé à son époux, le président de la République de Côte d’Ivoire SEM. Alassane Ouattara.
Dominique Ouattara, très engagée dans la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire, abat un effort considérable dans l’apport d’aide aux femmes en difficulté. En décembre 2012, elle lance le FAFCI (Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire) pour le financement des micro-projets des femmes visant à leur assurer des revenus, faciliter leur autonomisation financière. La Premiere Dame de Côte d’Ivoire est également très active dans la lutte contre la transmission mère-enfant du VIH-SIDA en soutenant tous les programmes contre l’infection chez la mère et l’enfant.
Le 29 juin 2013 dernier, a eu lieu la pose de la première pierre de l’Hôpital mère-enfant (HME) de Bingerville, projet phare de Children Of Africa en présence du chef de l’Etat. l’HME qui vise à contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile, est l’aboutissement d’un engagement sans failles en faveur des démunis, des couches défavorisées de la population qui remonte aux premières heures de son arrivée en Côte d’Ivoire en 1975.
Outre cette « hyper-activité » sur le front social, il faut souligner que la vie de « Fanta Gbê » n’a pas été un fleuve tranquille à cause de la furie de certains hommes politiques insensibles à sa candeur et à sa non-implication dans la politique ivoirienne. En effet, alors que la candidature de son époux est invalidée pour la présidentielle de 2000, elle est l’objet d’une tentative d’enlèvement et n’eut son salut que par la dextérité de son chauffeur qui a pu échapper aux ravisseurs. Le 27 octobre de cette même année, alors que Laurent Gbagbo prêtait serment à l’issue de la présidentielle contestée, les blindés défonçaient le portail de la résidence du Docteur Alassane Ouattara. A l’intérieur de la bâtisse, se trouvait le dernier carré de fidèles à l’ancien DGA du FMI parmi lesquels un certain Guillaume Soro blessé au bras gauche durant les combats et soigné par le médecin de circonstance, Dominique Ouattara, qui lui fit un pansement pour arrêter l’hémorragie.
En septembre 2002, le couple Ouattara ne survit à une autre tentative d’assassinat qu’en escaladant la clôture de son domicile pour fuir en suite en catimini le pays.
Dominique Ouattara a redonné vie à la fonction de Première Dame tout en s’attelant à venir en aide à ses concitoyens dans le besoin. Du haut de sa fonction, Dominique Ouattara, femmes des grandes causes humaines, conduit des actions sociales à la hauteur des exigences du moment et des difficultés des populations.
On peut le dire, la bonne fée existe en Côte d’Ivoire, et c’est bien Dominique Ouattara dite « Fanta Gbê ».